"Quelque part un papa"
L'histoire est celle qui a été vécue par le comédien.
Ecriture: Bruno Charrier.
Mise en scène collective.
Musique: Loreline Decat (pianiste).
Comédien(n)es: Johan Tambour et Loreline Decat.
…Quelques mots pour raconter « Quelque part un papa »…
Ses enfants ont peut-être décidé de ne plus le voir, de ne plus l'aimer, de le rejeter corps et âme, quelque part un papa, quelque part il reste leur papa. Il le sait. Ils le savent. Ce qu'il sait également, c'est qu'il ne veut plus subir toute cette histoire, « la violence de son geste qui, au fond, ne veut rien dire. » . Il a besoin de se sentir à nouveau dans le mouvement de la vie, de se réapproprier entièrement la respiration de son âme. Il ne veut plus mourir. Il veut renaître. Seul chez lui, il se crée un espace de rêve où, avec l'écoute du public et la complicité d'une musicienne, il va apprendre à tourner la page et s'offrir le droit de vivre entièrement son avenir. « Je v ois … Je v ois m o n a v e nir respirer… mourir toute violence… ne pas tomber dans le leurre… je vois… je vois les morceaux fracturés de mon être couper les fils qui font de moi le prisonnier de mes e n f a n t s . Je v ois … a v e c, e n m oi, u n vid e q ui m e lie r a éternellement à eux, à leur amour, je vois le temps me faire la courte échelle, me sortir de ce trou noir qui fait de mon être... de mon être... être... être libre. Je vois mon histoire... mon histoire... la belle histoire... je vois mon histoire chanter la belle histoire qui m'attend. N'est-ce pas mon amour ? » D'autant que notre personnage vient d'être une nouvelle fois papa et pour cet enfant, il doit réapprendre à respirer librement.
A droite, un extrait vidéo du spectacle filmée lors de sa présentation au Foyer Socio Culturel d'Antoing.
LES RETOURS DES SPECTATEURS...
" Votre spectacle me fait frémir à nouveau. Merci pour cette leçon de vie. Je souhaite que ce spectacle soit vu par tous les juges et avocats. Qu'ils comprennent que l'amour doit être plus fort que l'argent. "Colette"
Au delà des prestations artistiques évidentes, j'ai rarement eu l'occasion d'assister à un spectacle qui suscite autant de débats par la suite. C'est fou, tout ce qui a pu se raconter au coin du bar notamment, que de langues déliés, que de personnes concernées. Les répercutions me semblent plus que positives. Merci à cette fine équipe, ceux et celles qui les ont accompagné(e)s et Johan pour son courage. "Dorothée Maillard"
Article du Théâtre Coquemitaine ( Rita Cobu)
Le Foyer Socioculturel d'Antoing a accueilli "quelque part un papa" avec Johan Tambour et Loreline Decat, un spectacle écrit par Bruno Charrier, mise en scène collective; avec Olivier Deleplanque à l'éclairage.
C''est l'histoire du chagrin d'un père renié par ses enfants qui ne veulent plus le voir ni l'entendre. Un père abandonné qui doit construire son bonheur malgré la souffrance.
Sur scène, un piano, un coffre, un vieux fauteuil. Clown bouffon poète, Johan passe d'un monde à l'autre et nous embarque dans son théâtre intérieur. Le piano l'accompagne avec bienveillance, le ramène à la réalité sans déni mais sans ruminer, comme une voix de la mémoire, de la conscience.
Dans la salle, l'émotion est palpable, et après le spectacle, les langues se délient. Il y a tant de pères, invisibles et muets, qui traversent des épreuves similaires...





